Une fin d'année 2010 sous le signe des élections aux Comores

Publié le par Bangwenet

Les fêtes de fin d’année ont rimé avec élections aux Comores. En novembre et en décembre 2010, les Comoriens ont voté pour élire le nouveau président de l’Union et SELSR6836643les gouverneurs qui dirigent les exécutifs des îles de l’archipel. Mais pour arriver à ces élections, le chemin a été long.


 
 
Dès le début de l’année 2010, on a prêté au président Sambi l’intention de se maintenir au pouvoir au-delà de la fin officielle de son mandat en mai 2010. Les élus de la mouvance présidentielle au Congrès comorien ont d’ailleurs voté une loi laissant Ahmed Abdallah Sambi à son poste jusqu’en novembre 2011 afin, officiellement, d’harmoniser le mandat présidentiel et celui des gouverneurs.

Cette loi provoque une crise : à Mohéli d’abord. Dans le système institutionnel complexe des Comores à chaque mandat, la présidence de l’Union tourne. Cette fois c’est parmi les habitants de cette petite île de l’archipel que doit être choisi le futur président. Les Mohéliens craignent qu’on passe leur tour, il y a des barricades, des incidents. Et puis la Cour constitutionnelle décide d’invalider la loi du Congrès : elle déclare « la fin du mandat du président sortant » et préconise la mise en place « d’un gouvernement de transition » qui va travailler jusqu’à la tenue des élections en cette fin d’année.


L’année 2011 commence presque avec un nouveau président. Les résultats définitifs officiels de l’élection doivent être publiés dans quelques jours. Il faudra ensuite régler des questions laissées pendantes comme la date de l’investiture du nouveau chef de l’Etat.

 

RFI

Publié dans Faits Divers

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article